Spécialités: Analyse Génétique

Étude NGSKids : Étude visant à évaluer l’utilisation des altérations génétiques spécifiques des cellules tumorales comme marqueur de détection de l’ADN tumoral dans les échantillons de tissu périphérique, chez des enfants ayant une tumeur solide métastatique et/ou de haut risque. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de rechercher, dans les prélèvements périphériques, les altérations génétiques identifiées dans la tumeur primitive afin de savoir si l’ADN tumoral circulant et/ou les Cellules Tumorales Circulantes ou Disséminées (CTC/DTC) peuvent constituer des marqueurs de réponse au traitement ou d’évolutivité de la maladie, chez des enfants ayant une tumeur solide métastatique et/ou de haut risque y compris les tumeurs rares. Dans le cadre de cette étude, la prise en charge thérapeutique standard des patients n’est pas modifiée, mais plusieurs prélèvements seront effectués : 1- Pour la recherche d’altérations génétiques spécifiques de la tumeur : - Un échantillon de tumeur prélevé lors du diagnostic, - Un frottis de l’intérieur de la joue et un échantillon de sang qui servira de contrôle pour identifier les altérations génétiques spécifiques de la tumeur. 2- Pour le suivi d’échantillons périphériques avant, pendant et après le traitement en PCR : - Des échantillons périphériques (sang et urine et/ou moelle osseuse et/ou liquide céphalorachidien) obtenus avant, pendant et après le traitement.

Essai clos aux inclusions

Etude NEO-Sarcomics : étude de biomarqueur visant à évaluer la valeur pronostique de l’association de la signature CINSARC (Complexity INDEX in SARComas) et l’efficacité d’une chimiothérapie chez des patients ayant un sarcome des tissus mous. [essai clos aux inclusions] Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs malignes rares qui prennent naissance dans les cellules du tissu conjonctif ou du tissu de soutien. Le mot « maligne » signifie que la tumeur peut se propager à d’autres parties du corps formant donc des métastases. Différents traitements sont proposés : l’intervention chirurgicale (traitement le plus courant), la radiothérapie (rayonnement détruisant les cellules cancéreuses) ou la chimiothérapie (médicaments cytotoxiques détruisant les cellules cancéreuses). Il a été identifié une signature moléculaire de gènes permettant de prédire le pronostic des sarcomes. Il s’agit de la CINSARC signature qui signifie « Complexity INDEX in SARComas ». Elle permet une meilleure évaluation du risque métastatique pour les patients. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur pronostique de l’association de la signature CINSARC et l’efficacité d’une chimiothérapie néo-adjuvante à partir d’anthracyclines. Une biopsie sera effectuée dans les 2 semaines précédant le début du traitement si on ne dispose pas d’échantillons de la tumeur concernée. Les patients recevront une chimiothérapie néo-adjuvante pendant 6 cures de 21 jours avant l’intervention chirurgicale. Les patients seront hospitalisés du 1er au 3ème jour de chaque cure. L’intervention chirurgicale sera réalisée dans les 3 semaines après la fin de la chimiothérapie néo-adjuvante. Une radiothérapie post-opératoire pourra être proposée. Les patients seront suivis tous les 3 mois jusqu’à progression métastatique puis tous les 6 mois selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions

Étude MULTISARC : étude de phase 3 randomisée évaluant la faisabilité et l’efficacité d’une stratégie de traitement basée sur le séquençage à haut débit (next generation sequencing exome [NGS]), chez des patients ayant un sarcome de tissus des mous. Le sarcome des tissus mous est une tumeur cancéreuse qui prend naissance dans les cellules des tissus mous du corps. Les tissus mous entourent, soutiennent et relient les organes et autres tissus. Il y a de nombreux types de tissus mous dans tout le corps, dont la graisse, les muscles, les tissus fibreux, les vaisseaux sanguins, les vaisseaux lymphatiques et les nerfs. La tumeur cancéreuse est un groupe de cellules qui peuvent envahir les tissus voisins et les détruire. La tumeur peut aussi se propager à d’autres parties du corps. La chimiothérapie est le traitement de référence du sarcome des tissus mous avancé. L'ADN est une molécule présente au coeur de chacune de nos cellules. Elle forme un texte de 3 milliards de caractères dont l'information permet le fonctionnement de nos organes et de notre corps. Séquencer l'ADN, c'est donc utiliser une machine qui va lire, lettre par lettre, ce texte. Chercheurs et médecins peuvent alors en déchiffrer le sens du texte "normal" et le sens des fautes de frappe qui peuvent y apparaître et provoquer les cancers. La génétique occupe une place de plus en plus importante en cancérologie. Le premier séquençage du génome humain entier a été une aventure de 12 ans, aujourd’hui il peut être réalisée sur 48 échantillons en même temps et prendre moins de 10 jours. On peut rechercher, chez une personne en bonne santé, des mutations de l'ADN qui la prédisposent à développer certains cancers. Pour des malades, on peut rechercher les caractéristiques moléculaires de leur tumeur et leur proposer des traitements personnalisés ou thérapie ciblée pour cibler des molécules spécifiques, comme des protéines, présentes à la surface ou à l’intérieur des cellules cancéreuses afin d’interrompre la croissance et la propagation du cancer tout en limitant les dommages aux cellules normales. On l’administre habituellement à des personnes atteintes d’un sarcome des tissus mous qui est avancé. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une stratégie de traitement basée sur le séquençage à haut débit chez des patients ayant un sarcome de tissus des mous. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe, sans séquençage génétique à haut débit, recevront une chimiothérapie standard de 1ère ligne. Le traitement sera répété toutes 3 semaines jusqu’à 6 fois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. A la fin de la chimiothérapie, les patients recevront un traitement laissé au choix de l’investigateur. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe, avec séquençage génétique à haut débit, recevront une chimiothérapie standard de 1ère ligne. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 6 fois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. A la fin de la chimiothérapie, et quelle que soit la réponse au traitement, les patients seront présentés en réunion de concertation pluridisciplinaire moléculaire. * Les patients sans d’altération génomique ciblable recevront un traitement laissé au choix de l’investigateur. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. * Les patients avec altération génomique ciblable recevront un traitement ciblé dans un autre essai ou recevront un traitement laissé au choix de l’investigateur. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe auront un prélèvement sanguin au début de chaque cure de chimiothérapie, puis tous les patients auront un prélèvement sanguin au début de chaque cure et seront revus toutes les 6 semaines pour une évaluation tumorale. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans après la randomisation.

Essai ouvert aux inclusions

Etude ALIENOR : étude évaluant la valeur pronostique de la recherche de l’ADN tumoral circulant (ADNtc) par dosages séquentiels chez des patients ayant un cancer du sein invasif traité initialement par chimiothérapie néoadjuvante et chirurgie, sans réponse histologique complète. Un cancer se définit par la présence de cellules anormales qui se multiplient de façon incontrôlée. Le cancer du sein est le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes à travers le monde, autant avant qu’après la ménopause. Les causes diffèrent selon chaque patiente. Des mutations sur des gènes peuvent en être la cause. Les gènes BRCA1 et BRCA2, par exemple, sont des gènes qui peuvent favoriser le développement des cancers du sein et de l’ovaire, les femmes porteuses de ces mutations ont un très haut risque de cancer. Malgré les progrès thérapeutiques récents, le cancer du sein reste la première cause de mortalité par cancer chez la femme. Au stade avancé de la maladie, les traitements actuels permettent d'augmenter la durée de survie mais sans obtenir de guérison. En revanche, au stade précoce, ils permettent de guérir de nombreuses patientes. Dès qu’une tumeur est présente dans l’organisme, des fragments ADN tumoral circulant (ADNtc) se retrouvent dans le sang. Cet ADNtc est porteur d’un grand nombre d’informations utiles pour le suivi des patients, de plus il est accessible par une simple prise de sang. La recherche de l’ADNtc semble un indicateur possible de la réponse au traitement et des risques d’évolution immédiate. En effet, l’ADNtc renseigne sur la nature du cancer, la progression tumorale et la réponse au traitement de manière personnalisée et adaptée au profil de chaque patiente. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur pronostique de la recherche de l’ADN tumoral circulant (ADNtc) par dosages séquentiels chez des patients ayant un cancer du sein invasif traité initialement par chimiothérapie néoadjuvante et chirurgie, sans réponse histologique complète. Des échantillons de plasma séquentiels seront prélevés pour l'analyse des mutations d'ADNtc, 2 à 5 semaines après une chirurgie, puis tous les 6 mois pendant 5 ans. En cas de rechute, un programme de recherche optionnel sera proposé. Un prélèvement sanguin sera réalisé pour l’évaluation de l’ADNtc ainsi que des biopsies de métastases. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans après l’entrée dans l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
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Etude SHIVA02 : étude exploratoire évaluant l’efficacité d’une thérapie ciblée prescrite après détermination du profil moléculaire de la tumeur chez des patients ayant un cancer avancé. En cancérologie, une médecine de précision se développe de plus en plus ces dernières années. Son principe consiste à utiliser les informations biologiques de la tumeur et de son environnement pour prévenir, diagnostiquer et choisir le traitement le mieux adapté pour chaque patient. Une étude précédente a montré qu’il était possible de réaliser une carte des gènes en moins de 4 semaines pour traiter les patients de façon personnalisée. Cependant, aucun concept de médecine de précision n’a encore été démontré dans ce domaine. Les thérapies ciblées sont de nouveaux médicaments anticancéreux qui ciblent un récepteur ou un mécanisme précis de la tumeur. Elles ont pour avantage par rapport aux agents de chimiothérapie d’être mieux tolérées et sont fréquemment administrées par voie orale. L’objectif de cette étude est d’évaluer si le pronostic des patients ayant un cancer avancé est amélioré en le traitant par une thérapie ciblée de ses altérations moléculaires, chaque patient devient donc son propre témoin. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de l’étape 1 : Une biopsie de la tumeur sera pratiquée et à partir de ce prélèvement les médecins rechercheront des altérations moléculaires qu’il sera possible d’identifier et de cibler avec des médicaments spécifiques. Lors de l’étape 2 : Une fois les altérations moléculaires identifiées, les patients seront inclus dans l’étape 2 et recevront de façon séquentielle un traitement par thérapie ciblée de leurs altérations moléculaires précédemment ciblées et un traitement conventionnel, le patient étant son propre témoin. Une étude additionnelle sera aussi prévue et un prélèvement sanguin sera effectué pour vérifier si les mêmes anomalies moléculaires sont retrouvées sur l’ADN tumoral circulant et sur la biopsie de la tumeur. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions
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